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Devenez Mécène de la Fondation

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Un café face aux oeuvres : La forêt doit aider la nuit à noircir le monde

La Fondation Thalie propose un cycle inédit de récits croisés entre les œuvres de sa collection. Le temps d’une matinée, Un café face aux œuvres vous invite, par un accrochage d’œuvres particulier, à côtoyer la petite et la grande histoire de l’art, à découvrir les secrets de pratiques singulières et méconnues. Une expérience sensible propre à révéler les jeux et les relations invisibles, et laisser libre court à l’interprétation de chacun.e, en petit groupe de passionné.es.

 

Contenu :

Cette sixième édition d’Un café face aux œuvres, selon ce titre bachelardien, explorera, avec quelques élans philosophiques, le thème de la nuit, ce voyage allant du crépuscule à l’aube. Si les forêts et les grottes d’Eva Jospin appellent tant à l’imagination, c’est parce qu’elles frôlent la nuit de par leur calme et leur obscurité. Souvenez-vous de ces craquements de branches entendus dans une forêt sombre. Souvenez-vous avoir pris des chiens pour des loups. De tout temps, la nuit est le lieu de tous les possibles.

Rebondissons sur une réflexion de Deleuze et Guattari à propos de la nuit pour redécouvrir Tomas Saraceno et Alice Anderson à travers deux œuvres issues de la collection de la Fondation Thalie. En quoi ces œuvres sont-elles une manière d’être au monde, une cartographie permettant de s’approprier l’inconnu, la mise en place d’un « centre calme et stabilisant ». De tout temps, l’art joué ce rôle de veilleuse nocturne.

Tomas Saraceno (Argentine, 1973) vit et travaille à Berlin. Formé à l’architecture et aux arts visuels, il est montré en 2009 à la 53ème biennale de Venise, année où il reçoit le prix Calder. Depuis, il expose à l’internationale, au Museum für Gegenwart de Berlin, au Metropolitan Museum of Art de New York, au Palais de Tokyo, au Grand Palais, au MUDAM, etc. Son travail peut être envisagé comme une recherche en cours : inspirées d’architecture, de biologie ou de sciences en général, ses sculptures flottantes et ses installations interactives proposent de nouvelles façons durables d’habiter le monde. Alice Anderson (Angleterre, 1972) vit et travaille en Angleterre. Formée à la performance et à la peinture, elle est aujourd’hui connue principalement pour son travail, régulièrement performé, utilisant du fil de cuivre. Par cette matière représentant la connectivité du monde numérique, elle sauvegarde les objets en les emballant. Pour ce faire, elle s’inspire souvent rites et cultures lointaines, souvent spirituels.  De la sorte, elle questionne notre rapport au monde. Alice Anderson présente sa première exposition personnelle en 2011. Elle participe à la 55ème biennale de Venise en 2013. Elle expose à l’espace culturel Louis Vuitton à Paris en 2015 et au Centre Pompidou en 2017.

 

Objectifs :

  • (Re)découvrir des artistes, issus de la collection de la fondation. Tant de beauté, de voyages potentiels ne demandent qu’à être découverts.
  • Prendre part à une médiation orientée sur l’échange, le dialogue.
  • Profiter d’un thème commun pour explorer différentes pratiques.
  • S’approprier l’un ou l’autre concept philosophique.
  • Par un thème secondaire, enrichir la lecture de l’exposition d’Eva Jospin.

Infos pratiques :

  • Date : samedi 24 juin, de 11 à 12h.
  • Lieu : Fondation Thalie
  • Tarifs : 8€ – 5€*
  • Billetterie en ligne, jauge limitée :
  • Par qui : Valère GILLES, chargé de médiation à la Fondation Thalie.

*Tarif réduit pour les étudiants, enseignants, -26 ans, demandeurs d’emploi et membres SMART