English version Version web 17/05/2019

Ce samedi à la Fondation

ConversationSamedi 18/05 — 15:00

L’atelier de l’artiste :
de la Renaissance aux pratiques contemporaines

Agnès Thurnauer. DR

Quelle est la fonction de l’atelier à la Renaissance ? Quel rapport entretient l’artiste avec cet espace mental, à la fois lieu de travail, lieu privé, espace de production ? Comment le sujet de l’atelier fait oeuvre dans l’histoire de l’art moderne ? Dans les années 60, l’atelier dématérialisé devient concept avec les oeuvres de Marcel Duchamp, Robert Filliou ou Marcel Broodthaers. Avec les années 2000, apparaît l’atelier PME. Aujourd’hui, comment  les artistes repensent  leurs pratiques en y intégrant les nouvelles technologies ? Pour y répondre, sont invités : Bernard Marcadé, Emmanuelle Brugerolles et Agnès Thurnauer.

Conversation modérée par Nathalie Guiot

Diplomé de philosophie et d’histoire de l’art, Bernard Marcadé (1948, Bordeaux) est critique d’art et commissaire d’exposition indépendant. Depuis 1985, il enseigne à l’Ecole nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy. Fortement marqué par Dada et l’Internationale situationniste, ses activités de critique et de commissaire d’exposition peuvent être comprises comme une tentative de montrer l’art avec les armes de l’art, c’est-à-dire avec la complicité des artistes. Il est un collaborateur régulier des revues Artpress, Beaux-Arts Magazine, Parkett, Cahiers du Musée national d’art moderne, Tate, etc. Auteur de plusieurs ouvrages, dont la biographie de Marcel Duchamp la plus importante en français à ce jour, il prépare une biographie sur Francis Picabia et une monographie sur René Magritte.

Emmanuelle Brugerolles est conservatrice générale du Patrimoine, chargée de la collection de dessins à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris.

Agnès Thurnauer est une artiste franco-suisse. Autodidacte en peinture, elle a reçu une formation de cinéma vidéo à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris. Son travail aborde la question du langage pictural, et met en oeuvre un espace où la figuration et l’abstraction dialoguent pour donner naissance à de nouvelles visions. Agnès Thurnauer est représentée par la Galerie Valérie Bach à Bruxelles et Nadine Gandy à Bratislava.

Langue: français
Cette conversation sera suivie de la performance de Boris Bergmann puis d’un drink.

Réservez vos places ici.

Book Launch | PerformanceSamedi 18/05 — 17:00

En dérive à Bruxelles
Boris Bergmann

Boris Bergmann. DR

Après une résidence en mars 2019 à la Fondation Thalie, Boris Bergmann présentera le fruit de ses recherches : une carte poétique réalisée en collaboration avec l’architecte belge Bas Smets, retraçant ses dérives poétiques et artistiques sur les traces de l’artiste Sophie Podolski à travers Bruxelles. À l’occasion de cette publication, Boris Bergmann fera une lecture à voix haute.

Boris Bergmann (1992, Paris) est écrivain. À 15 ans, il publie son premier livre, Viens là que je te tue ma belle (éditions Scali), qui reçoit le Prix de Flore du lycéen en 2007. Boris Bergmann continue à écrire: un roman sur le mensonge (1000 Mensonges, éditions Denoël, 2010), un autre sur l’engagement (Déserteur, éditions Calmann-Lévy, 2016), un quatrième sur le désir (Nage Libre, édition Calmann-Levy, 2018), et plus récemment, une nouvelle (Dites-le avec des peurs, éditions marcel, 2018). En 2018, il a été pensionnaire à la Villa Médicis et a remporté la même année le Prix Littéraire de la Vocation.

Carte : 6 euros

Langue : Français
Entrée libre

ExpositionÀ voir jusqu'au 15 juin 2019

En même temps, elle sentit la matière du ciel
Karine ROUGIER et Alessandro ROMA

Soulever les Frissons, Détail, 38 x 45 cm, huile sur bois, Karine Rougier, 2019 © JC.LETT

L’exposition En même temps, elle sentit la matière du ciel réunit les peintures de l’artiste française Karine Rougier et les céramiques sculpturales de l’artiste italien Alessandro Roma.

Suite à sa résidence en mars 2019, Karine Rougier est invitée à reconstituer l’univers de son atelier marseillais au sein des espaces de la Fondation. L’exposition se déploie comme un véritable cabinet de curiosités, composée de petits formats sur bois et de vitrines dans lesquelles sont exposées les sources littéraires et visuelles de l’artiste, retranscrivant au plus proche la singularité de son espace de création. Férue d’histoires sacrées et de poésie, Karine Rougier empreinte les chemins d’un réalisme magique pour construire son oeuvre picturale.

En résonance à ce travail onirique et singulier, Alessandro Roma présente une installation in situ dans la project room et la bibliothèque de la Fondation — composée d’une peinture murale, de livres de collages faits main et d’un ensemble de sculptures en céramique, aux décors végétaux et colorés.

Faisant écho au thème de la programmation annuelle The Renaissance, artist as a worker, cette proposition s’inscrit dans une forme de physicalité du geste. À rebours d’une dématérialisation massive, il s’agit de revenir aux fondamentaux de l’art : peindre, écrire, sculpter.

Curatrice : Nathalie Guiot

Informations pratiques
Ouvert du mercredi au Samedi
14:00 > 18:00 & sur rendez-vous
Tarif unique : 5 euros 

Plus d’informations sur l’exposition ici.

Pop Up Store We Do Not Work Alone jusqu'au 15 juin 2019, du mercredi au samedi de 14:00 à 18:00

Toute notre programmation ici